Richard Cussac peut désormais sourire à pleines dents. La bataille qu’il a menée contre son assurance accidents a porté ses fruits. Celle-ci a en effet fini par accepter de rembourser notre lecteur après qu’il s’est abîmé une dent avec un petit caillou en dégustant une figue.
Comme nous l’expliquions dans notre précédente édition (lire BàS 6/2012), il s’était vu refuser par deux fois la prise en charge de sa facture dentaire par Mutuel Assurance. Selon elle, les conditions de remboursement n’étaient pas rem plies vu qu’il n’y a rien d’extraordinaire à trouver un élément dur dans un paquet de figues et que, en plus, elle n’avait pas reçu la preuve du corps étranger (le petit caillou a été réduit en milles morceaux lors de la mastication).
Pas de tribunal
Convaincu de son bon droit, Richard Cussac a bataillé ferme pour obtenir justice en demandant à son assurance de reconsidérer sa position et en faisant opposition. Pour lui, il était purement et simplement inimaginable de croquer dans un élément solide au moment de manger des figues molles!
Alors que nous bouclions notre précédente édition, une troisième réponse de l’assureur était toujours en attente. Richard Cussac n’aurait d’ailleurs pas hésité à porter l’affaire devant le tribunal si elle s’était de nouveau révélée négative. Mais tel ne sera pas le cas!
Fin heureuse
Dans la première semaine de juin, notre lecteur a reçu un courrier de son assureur: «Après examen de votre dossier et lecture de votre opposition, nous vous informons de notre volonté de reconsidérer la situation. Compte tenu des circonstances, à bien plaire et sans reconnaissance d’obligation de notre part, nous sommes disposés à prendre en charge la facture.»
Quelles sont les raisons d’un tel renversement de situation? Contactée par notre rédaction, Mutuel Assurance confirme sa position de fond et prétend que, si le cas de notre lecteur a été réévalué, c’est pour éviter une procédure coûteuse et tenir compte du doute inhérent à ce gendre d’accidents dentaires.
Marie Tschumi