«Expédier avec UPS n’a jamais été aussi simple», claironne l’entreprise de livraison sur la page d’accueil de son site internet. Une musique qui ne parle guère à Jérôme Ray qui, 24 mois après le paiement d’un objet commandé en France, reçoit une missive d’Intrum Justitia lui réclamant presque 100 fr.! Cher payé, pour des frais de dédouanement de seulement 30 fr., qui ont été réglés il y a plus de deux ans.
Confusions à répétition
Tout a commencé en décembre 2013 lorsque notre lecteur commande un article de sport sur un site français. UPS, qui a acheminé la marchandise, lui adresse alors une facture pour qu’il s’acquitte des frais de dédouanement d’une valeur de 30 fr. Et c’est là que le premier couac a lieu: «Au moment d’effectuer le paiement, j’ai entré par inadvertance une date ultérieure à celle prévue par l’échéance», explique notre lecteur de Chénens (FR).
Affaire classée
UPS hausse rapidement le ton et menace de le mettre aux poursuites. Sans attendre, Jérôme Ray appelle la firme pour avoir des éclaircissements. Constatant son erreur, il règle immédiatement son dû en versant les 30 fr. requis, le 10 février 2014. Il demande alors à UPS de lui confirmer, par e-mail que le paiement est bien passé. Ce que la société lui atteste le lendemain.
Tout semblait réglé jusqu’à ce que notre lecteur reçoive un nouveau rappel d’Intrum Justitia le 10 février dernier. La société de recouvrement lui réclame les fameux
30 fr., agrémentés de 3.05 fr. d’intérêts et de 58 fr. de frais de retard! Preuve de paiement à l’appui, Jérôme Ray conteste alors fermement ce rappel par écrit auprès d’Intrum Justitia.
La démarche est fructueuse, puisque c’est finalement UPS qui lui adresse un courriel d’excuses en lui indiquant que le paiement avait bel et bien été reçu, mais mal comptabilisé. Moralité de cette histoire abracadabrante: garder des traces de ses paiements n’a rien d’une pratique désuète pour disposer d’une preuve d’achat en cas de litige.
Dan Steiner