Les colis piégeux de Floralpina
VENTE FORCÉE
Floralpina envoie de la marchandise non commandée à ses victimes. Il ne faut ni la payer ni la renvoyer, mais écrire à la société en utilisant notre lettre-type.
Sommaire
Bon à Savoir
26.11.2018
Dernière mise à jour:
04.10.2022
Silvia Diaz
La société Floralpina a un stratagème bien huilé. Elle envoie un colis contenant un produit cosmétique et une facture de 129.90 fr., en faisant allusion à «d’anciennes commandes» passées chez elle. Ce scénario, de nombreux lecteurs de Bon à Savoir en ont été victimes au cours des dernières semaines sans avoir rien commandé. Ils ont alors tenté de joindre la société par téléphone. On leur rétorque que l’envoi est destiné à leur faire découvrir le produit: s...
La société Floralpina a un stratagème bien huilé. Elle envoie un colis contenant un produit cosmétique et une facture de 129.90 fr., en faisant allusion à «d’anciennes commandes» passées chez elle. Ce scénario, de nombreux lecteurs de Bon à Savoir en ont été victimes au cours des dernières semaines sans avoir rien commandé. Ils ont alors tenté de joindre la société par téléphone. On leur rétorque que l’envoi est destiné à leur faire découvrir le produit: s’ils souhaitent le conserver, ils doivent passer à la caisse. Dans le cas contraire, ils sont priés de renvoyer le colis sans tarder, bien entendu à leur frais.
Vente forcée classique
Fort heureusement, la loi protège le consommateur contre de tels procédés douteux qui ne sont rien d’autre que des tentatives de vente forcée. Le destinataire d’une chose non commandée n’est pas tenu de renvoyer la marchandise ni de la conserver, à moins que l’envoi soit manifestement dû à une erreur. De toute évidence, cela n’est pas le cas de Floralpina qui a largement arrosé la Suisse romande de paquets au contenu tous semblables.
La situation juridique est claire: il ne faut ni payer ni renvoyer cette marchandise. Afin d’éviter d’inutiles et injustifiés rappels, le service juridique de Bon à Savoir conseille toutefois aux consommateurs d’écrire à Florapina. La lettre doit inviter la société à venir récupérer elle-même son colis dans un délai de quinze jours, tout en précisant que, à défaut de nouvelles dans ce délai, le destinataire en disposera à sa guise et sans obligation d’achat, conformément à l’article 6a du Code des obligations. A ce titre, nous avons préparé une lettre-type (à télécharger ici) qu’il suffit de compléter.
Silvia Diaz