Un bracelet connecté, ou traqueur d’activité, est un accessoire couplé à une application qui suit et mesure les signaux liés à une activité physique: distance parcourue en marchant ou en courant, le nombre de pas effectués, les calories dépensées, le rythme cardiaque ou encore la qualité du sommeil. Les données peuvent être synchronisées avec un smartphone par une liaison sans fil puis être consultées de manière ludique – avec des défis à relever – et sociale – possibilité de partager ses performances avec d’autres.
Le concept est né dans les milieux sportifs au début des années 80 avec, comme mission prioritaire, le suivi du rythme cardiaque des athlètes. Dans les années 90, ce sont les cyclistes qui ont bénéficié des développements de ces outils (distance parcourue, vitesse moyenne, etc.). Ce n’est qu’au début des années 2000 que les appareils d’entraînement utilisés dans les salles de sport ont commencé à intégrer des capteurs.
Aujourd’hui, ces traqueurs se sont miniaturisés et intègrent une variété de fonctionnalités comme des boussoles, des lecteurs optiques, des accéléromètres, des gyroscopes, etc. Le marché des bracelets connectés est passé à plusieurs dizaines de fabricants et de marques issues aussi bien du monde du sport (Garmin, Polar) que de la high-tech (Apple, Samsung, Microsoft, Sony, etc.).
Le secteur traverse toutefois une zone de turbulences. L’an dernier, le fabricant américain Jawbone a fait faillite, d’autres sont toujours en difficulté, la concurrence étant particulièrement féroce dans un secteur où la précision n’est pourtant pas entièrement acquise.
En effet, le test mené en 2015 par Bon à Savoir révélait d’importants problèmes de fiabilité. Trois ans plus tard, le test publié dans ce numéro de Ma Santé arrive aux mêmes conclusions.
Toutefois, les spécialistes de la branche, réunis notamment au
Mobile World Congress de Barcelone fin février, se montrent plutôt optimistes et misent sur le boom des «intellivêtements», autrement dit des vêtements connectés…