Ce que nous traverserons lorsque vous lirez ces lignes? Bien malin qui pourrait le dire. Dans la situation d’incertitude que nous vivons, chaque jour reformule la réalité, celle des magazines périodiques comme de tout le reste.
Comment, dès lors, vous parler de ce qui nous préoccupe tous en ce moment? A la rédaction de Ma Santé, depuis l’apparition du coronavirus, l’agitation est forte, tout comme elle l’est dans de nombreux secteurs d’activité. Nous essayons de nous projeter dans une semaine, deux semaines, un mois. D’anticiper les questions que nous nous poserons, les problèmes auxquels nous serons, ou pourrions, être confrontés.
Ces questions, vous nous en adressez chaque jour davantage. Nous avons donc décidé, sans chercher à tracer les contours d’un quelconque scénario à venir, de répondre dans ce numéro aux plus fréquentes, pour que le plus grand nombre en profite (lire "sus au coronavirus"). Et pour essayer d’anticiper les situations que nous sommes en mesure d’envisager aujourd’hui, alors que la joie des enfants face à leurs vacances forcées est déjà retombée.
En faire trop nous rebute. En faire trop peu nous inquiète. Trouver le juste milieu reste un idéal.
Dire ce que nous savons, c’est ce que nous avons choisi de faire. Vous dire aussi les interrogations des autres lecteurs, et chercher les réponses les plus précises et les plus pratiques. Se concentrer sur notre force: informer avec rigueur et précautions. En nous appuyant sur les conseils de plusieurs spécialistes.
Et puis dire également que ce virus, aussi prenant et présent soit-il, n’efface pas les autres réalités. Elles sont simplement moins visibles. Mais nous devons continuer à en parler comme nous le faisons dans cette édition.
La probabilité que vous nous lisiez en ce moment confiné chez vous est grande, tout comme l’est celle que vous soyez saturés d’informations sur les faits et chiffres de la maladie, d’ici et d’ailleurs, les mesures sanitaires prises ou à prendre encore.
Mais nous espérons qu’une autre réalité se sera aussi invitée dans ce sombre tableau, celle d’un effet secondaire inattendu de ce virus: la solidarité!
Prenez soin de vous, et à bientôt!