Plusieurs assurés du Groupe Mutuel au bénéfice d’une complémentaire pour les médecines douces ont eu une mauvaise surprise cet été. L’assureur a refusé de rembourser certains soins – massothérapie, acuponcture ou ostéopathie par exemple – qui ne répondaient pas, selon ses critères, à un objectif purement thérapeutique. Les patients sont, depuis peu, tenus de démontrer plus strictement que leur traitement est «adéquat, économique et efficace», et pas uniquement destiné «au bien-être général». A partir de 5 à 8 séances déjà, ils doivent fournir un justificatif, par exemple un rapport médical. Groupe Mutuel indique s’en tenir à ses conditions générales et justifie la décision de renforcer ses contrôles par «une forte hausse des demandes de médecine alternative ces dernières années». Selon son porte-parole Pascal Vuistiner, ces limites «correspondent aux usages de la branche». sdz