On distingue généralement deux formes de diabètes, ceux de type 1 et 2. La première est une maladie auto-immune qui touche 10% des diabétiques: l'organisme ne reconnaît plus les cellules qui produisent l'insuline dans le pancréas, et les détruit. Du coup, le corps ne parvient plus à réguler le taux de sucre, qui s'élève démesurément. Le diabète de type 2, neuf fois plus fréquent, résulte de deux grandes classes d'anomalies: soit le pancréas ne produit pas suffisamment d'insuline (insulinopénie), soit cette insuline n'est pas assez efficace (insulinorésistance). Il s'agit alors d'une maladie évolutive qui se manifeste généralement après 40 ans.
Mais après avoir étudié plus de 10 000 diabétiques, des chercheurs suédois estiment que, pour mieux cibler les traitements, il convient de diviser la deuxième catégorie en quatre groupes, constitués de ceux atteints d'une forme sévère ou bégnine tant de l'insulinopénie que de l'insulinorésistance.
⇨ Le diabète dit insulinodépendant sévère ressemble aux diabètes de type 1, mais ne présente aucun anticorps d'une maladie auto-immune. Le risque de rétinopathie est plus élevé que dans les trois autres sous-groupes.
⇨ Le diabète dit insulinorésistant sévère est, lui, lié au surpoids ou à l'obésité, avec des cellules qui répondent difficilement à l'insuline. Le risque d'une insuffisance rénale ou d'une maladie du foie est accru.
➛Les deux autres formes légères se distinguent parce que l'une est liée à un IMC élevé et l'autre à l'âge.
Cette nouvelle classification doit toutefois être vérifiée auprès d'autres populations, notamment asiatiques et africaines. Si elle se confirmait, elle permettrait des traitements plus précis.
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