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Ma Santé 02-2020
25.03.2020
Dernière mise à jour:
06.07.2022
A propos de l’utilisation du micro-ondes
Nous utilisons beaucoup le micro-ondes pour réchauffer des restes de repas depuis de nombreuses années et nous savons qu’il ne faudrait pas rester devant pour éviter le dégagement des ondes. Mais qu’en est-il des aliments à l’intérieur? Y a-t-il un risque que les ondes altèrent les aliments/contenants et qu’ils deviennent nocifs (substances chimiques, nanoparticules)? Existe-t-il des études à ce sujet?
S. J...
A propos de l’utilisation du micro-ondes
Nous utilisons beaucoup le micro-ondes pour réchauffer des restes de repas depuis de nombreuses années et nous savons qu’il ne faudrait pas rester devant pour éviter le dégagement des ondes. Mais qu’en est-il des aliments à l’intérieur? Y a-t-il un risque que les ondes altèrent les aliments/contenants et qu’ils deviennent nocifs (substances chimiques, nanoparticules)? Existe-t-il des études à ce sujet?
S. Jacot, Agiez
Aucune recherche n’a démontré ni le risque ni l’absence de risque lié à ces ondes pour la santé. De ce point de vue, une utilisation qui respecte les normes du fabricant est estimée sûre (température, puissance et temps de cuisson, se tenir à distance), et les études menées concluent à de très rares dépassements d’ondes admises, ce qui arrive notamment lorsque les joints de la porte sont usés ou encrassés. A noter que l’exposition à 50 cm du four est 100 fois moins importante qu’à 5 centimètres.
Pour les aliments, qu’ils soient cuits au four, à la casserole ou au micro-ondes, la transformation chimique reste la même et dépend de la température. La destruction par la cuisson des antioxydants et des nutriments n’est pas plus importante qu’avec un autre mode de cuisson. En revanche, la question la plus sensible est celle des contenants. Il est important de ne pas réchauffer les aliments au micro-ondes dans des récipients en plastique qui peuvent relâcher des substances toxiques sous l’effet de la chaleur. Il faut privilégier les plats en céramique, porcelaine ou verre.
Une partie des scientifiques relève tout de même le manque d’études centrées spécifiquement sur d’éventuels risques sur les aliments.
La rédaction