On va bientôt connaître – à la fin du mois – les primes d’assurance maladie qu’on devra payer en 2016. Il suffira de comparer les offres sur le seul comparateur exhaustif et indépendant: priminfo.ch. Car il est vrai que de belles économies sont parfois possibles en changeant de crémerie. Mais, quand les remboursements tardent à venir ou que les problèmes administratifs s’accumulent, on regrette parfois de n’avoir considéré que l’aspect économique.
Duo de tête inchangé
A en croire le sondage que nous avons commandé à l’Institut Link, 59,6% des assurés se disent «très satisfaits» de leur caisse maladie. Un chiffre tout à fait convenable, mais en recul par rapport à 2014 (63%). Parmi les constantes, Swica conforte sa première place décrochée en 2014 avec 73,5% de personnes affiliées «très satisfaites» contre 77,8% l’an dernier. Elle est talonnée par Sanitas (70,3%) – déjà deuxième en 2014 – et Concordia (67,5%) qui gagne deux rangs. Helsana a bien progressé également (de 52% en 2010 à 64%).
Toutes les compagnies ne suivent, hélas, pas une tendance aussi positive. En l’espace de deux ans, les assurés de la CSS «très satisfaits» ont fondu de 70% à 56,6%, tout comme ceux de la CPT (63,1% contre 73%). Et pour la sixième année consécutive, Assura ferme la marche avec le Groupe Mutuel. Ce sont, une fois encore, les seules caisses qui ont moins de la moitié de clients «très satisfaits». Les mécontents sont d’ailleurs nombreux, puisque Assura totalise 13,3% de personnes peu ou pas du tout satisfaites, alors que Swica n'en dénombre
que 0,6%!
Tracasseries diverses
Les résultats montrent que les griefs des sondés touchent surtout la facturation. Ils sont 4,1% à se plaindre ne pas avoir été remboursés du tout ou alors trop tardivement. Autres sources d’agacement: les questions pénibles et énervantes que les caisses leur ont posées ainsi que les problèmes administratifs.
Signalons encore que le sondage n’a pas pris en compte les petites caisses maladie. Pour la simple et bonne raison que leur nombre d’assurés et de réponses obtenues n’était pas suffisant pour être représentatif.
Ernst Meierhofer / yng
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